Avez-vous déjà choisi votre statut de freelance ? Il n’est pas toujours simple de s’y retrouver au lancement de son activité et vous aurez besoin de bien vous renseigner pour choisir le statut correspondant à votre activité et les revenus prévus. Mais pour bien vous organiser vous aurez aussi besoin de connaitre vos différentes charges, comme les taxes freelance ! Cet élément ne fait plaisir à personne et pourtant il est important de bien vous renseigner pour les déduire de vos revenus et prévoir votre budget avec plus de facilité.
Connaissez-vous les charges à prévoir chaque mois, trimestre et année pour votre activité ? Si ce n’est pas le cas ne vous inquiétez pas, je vous ai préparé un article pour vous donner toutes les informations dont vous avez besoin. Alors n’attendez plus pour lire cet article et prendre connaissances des cotisations à prévoir !
Quelles sont les taxes à prévoir en fonction de votre statut juridique ?
Vous vous demandez peut-être s’il est possible d’être en auto-entreprise sans avoir des cotisations à prévoir. Malheureusement non, quel que soit votre statut, il faudra penser à payer certaines charges. Mais lesquelles ? Cela dépendra de votre statut !
- Les charges en micro-entreprise : c’est le statut le plus répandu pour les freelances et les charges changent en fonction de votre activité. En effet, il faut prévoir 12.3% pour l’achat ou revente de marchandises et 21.2% pour les prestations de services.
- Les cotisations en EURL : elles s’élèvent en moyenne à 45% des revenus pour un gérant associé à une EURL mais à 80% s’il est assimilé-salarié alors prenez le temps de bien vous renseigner.
- Les taxes en SASU : il faut compter 80% de la rémunération car le dirigeant est un assimilé-salarié.
Les cotisations varient donc en fonction de statut et les pourcentages sont très variables. Mais il ne faut pas oublier que cela s’applique également à des montants très différents. En effet, en micro-entreprise le plafond de Chiffre d’affaires est très faible par rapport aux autres statuts, il est donc normal de voir de faibles cotisations s’appliquant à de plus faibles revenus.
Mais peut-on s’arrêter là et ne pas prendre en compte d’autres taxes freelance ? Malheureusement non, ces charges sont celles applicables directement à votre statut juridique. Il existe d’autres cotisations à prendre en compte pour connaitre l’ensemble du budget à prévoir avant de connaitre les revenus restants.
Quelles sont les taxes supplémentaires à connaitre ?
Existe-t-il d’autres cotisations pour les freelances ? Rassurez-vous il existe d’autres taxes mais cela ne va pas venir vous retirer tout votre chiffre d’affaires !
Il faut par exemple compter la Cotisation foncière des entreprises ou CFE. Il s’agit d’une charge à payer chaque fin d’année en fonction de vos revenus mais vous n’aurez pas à la payer pour la première année de votre création d’activité professionnelle.
Vous aurez également à prévoir la contribution à la formation professionnelle, ou CFP. Cette dernière a un pourcentage variable en fonction de votre activité et cela permet de prévoir un taux dépendant de vos revenus.
- Artisans : 0.3%
- Commerçants : 0.1%
- Prestations de services et professions libérales : 0.2%
Si cette charge ne vous dit rien, ne vous inquiétez pas vous ne l’avez pas oublié ! Vous payez automatiquement la contribution à la formation professionnelle lors de votre déclaration à l’URSSAF de manière mensuelle ou trimestrielle en fonction de l’option choisie.
Ensuite, en fonction de votre statut d’auto-entrepreneur, vous pourrez prendre en compte la déduction de vos frais professionnels. Ils ne sont pas déductibles pour les micro-entreprises et cela va impacter les revenus du professionnel qui ne peut pas déduire les dépenses pour le matériel, les locaux ou des logiciels afin d’alléger ses charges.
Enfin, comme pour chaque professionnel quel que soit le statut, il faut penser à l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. Si vous êtes en SASU ou EURL et que vous avez un impôt sur les sociétés il faudra penser à calculer votre taux d’impôt :
- 15% pour les 42 500 premiers euros de bénéfices annuels
- 25% pour les revenus au-delà des 42 500 premiers euros
En ce qui concerne l’impôt sur le revenu, il faudra faire votre choix entre un versement forfaitaire libératoire ou un impôt sur le revenu au format classique pour organiser le paiement de chaque charge correctement tout au long de l’année sans faire d’erreur ou d’oubli !
Comment calculer la TVA en freelance ?
Je ne vous ai pas encore parlé d’un dernier élément à ne pas oublier : la TVA ! Il ne s’agit pas d’une véritable dépense à prévoir puisqu’elle est directement présente sur la facture proposée aux clients et se retrouve donc prélevée aux clients. Mais il faudra vous assurer de garder la TVA dans votre trésorerie pour être en mesure de faire votre versement à l’état en temps voulu.
Les professionnels au début de leur activité sont exonérés de la TVA tout comme ceux ayant un chiffre d’affaires inférieur à 34 400 euros par an pour les professions libérales et prestations de services. En ce qui concerne les activités commerciale, l’exonération est possible jusqu’à un chiffre d’affaires de 85 800 euros annuel.