Êtes-vous à la recherche d’une aide financière pour développer votre activité ? Avec l’évolution rapide du monde numérique, les entrepreneurs ont la possibilité de s’auto-employer et de gérer leurs propres activités. Toutefois, il est d’autant plus important de disposer d’une source de revenus fiable lors du lancement d’une entreprise. Le soutien financier des autorités publiques est un moyen d’aider les freelances à atteindre leurs objectifs plus rapidement.
L’Aide au Retour à l’Emploi (ARE), c’est un peu comme ce coup de main inattendu qui vous propulse en avant, tel un funambule débutant sur le fil. C’est une solution idéale pour tous ceux qui envisagent de se lancer dans une carrière de freelance. Aujourd’hui, nous allons explorer ce système gouvernemental en détail, afin de vous aider à comprendre s’il est adapté à votre entreprise et quelles sont les démarches à entreprendre si c’est le cas !
C’est quoi l’ARE ?
Vous vous demandez sûrement ce qu’est l’ARE. Eh bien, c’est un peu comme un filet de sécurité financière qui vous permet de faire une pirouette entre deux emplois. Cette aide au retour à l’emploi, réservée aux personnes déjà passées par la case travail et inscrites à Pôle emploi, est aussi connue sous le nom d’indemnités chômage. C’est l’Assurance chômage qui en assure le versement, avec un montant encadré comprenant une partie fixe et une partie variable.
Et la cerise sur le gâteau, mes amis, c’est que depuis 2019, même les travailleurs indépendants comme nous peuvent en bénéficier, sous certaines conditions bien sûr ! Vous allez les découvrir dans la suite de l’article.
Qui peuvent bénéficier de l’ARE ?
Les freelances ont une chance de décrocher l’ARE, mais tout n’est pas permis sur la piste ! Vous devez habiter en France et être physiquement apte exercer un emploi, car c’est un numéro où la santé joue un rôle crucial.
Pour espérer obtenir ce filet de sécurité financier, il faut avoir eu une relation de travail qui s’est récemment terminée, comme une preuve que vous avez bien fait partie du spectacle de l’emploi. Malheureusement, ceux qui n’ont jamais été salariés ou qui ont fait une pause prolongée sous le chapiteau du travail ne sont pas éligibles à cette aide.
Mais, mes amis, ne désespérez pas ! Il y a d’autres options. Vous pouvez toujours vous tourner vers l’ACRE, un autre soutien qui peut vous donner un coup de pouce en tant qu’entrepreneur. Ou bien, il existe des subventions régionales/départementales qui pourraient faire briller les yeux de votre entreprise, même si vous n’êtes pas éligible à l’ARE.
Comment percevoir l’ARE quand on est indépendant ?
Pour profiter de l’ARE, il vous suffit de faire une demande d’allocations. Rassurez-vous, mes amis, toute la formalité peut s’effectuer en quelques clics de votre souris sur internet.
Oh, et attention, il peut y avoir quelques rebondissements dans cette piste administrative. En effet, certains documents supplémentaires pourraient être réclamés pour compléter votre dossier de demande d’ARE en tant qu’indépendant.
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Quel est le montant de la prime de retour à l’emploi pour un freelance ?
On va maintenant vous dévoiler les astuces du calcul de l’ARE ! Tout d’abord, cette allocation est basée sur vos anciens salaires soumis aux contributions de l’Assurance chômage, primes incluses. Mais attention, certaines indemnités comme celles de licenciement ou de rupture conventionnelle, ainsi que les indemnités compensatrices de congés payés, restent à l’écart du calcul.
Alors, pour le montant brut de l’ARE, on a d’abord une partie fixe de 12,95 € par jour, comme un solide point d’appui sur la piste. Ensuite, on ajoute une partie variable qui équivaut à 40,4 % du salaire journalier de référence (SJR). Pour connaître le montant mensuel, c’est simple : on multiplie l’allocation journalière par le nombre de jours dans le mois.
Mais attention, mes amis, les funambules du travail à temps partiel ont aussi leur numéro bien à eux ! Si vous travaillez moins que la durée légale ou conventionnelle, la partie fixe de l’ARE sera ajustée en conséquence.
Et tenez-vous bien, le filet de l’ARE ne peut être inférieur à 31,59 € en net. Mais si vous suivez une formation prescrite par Pôle emploi, la somme pourrait être réduite à 22,61 €.
Pour les allocataires du temps partiel, c’est un peu comme une jonglerie à plusieurs balles : le montant de l’ARE est affecté d’un coefficient de réduction en fonction de votre horaire par rapport à l’horaire légal ou conventionnel.
N’oublions pas la dégressivité ! Les allocataires percevant une allocation égale ou supérieure à 89,32 € par jour pourront voir leur allocation chômage diminuer de 30 % après 8 mois d’indemnisation. Mais, mais, mais, cette dégressivité ne s’applique pas aux allocataires de plus de 57 ans, une petite bouffée d’air pour les vétérans du cirque du travail.
Le versement de l’ARE
Ah, le moment tant attendu, celui où vous vous demandez quand et comment l’argent va arriver ! Mais attention, le versement de l’ARE peut aussi s’interrompre !
Le délai de carence
C’est comme une petite pause avant que l’aide ne commence à se déployer ! Il faudra un délai d’attente de 7 jours avant de voir venir le premier versement.
Ah, mais attendez, il y a d’autres éléments à prendre en compte ! En plus du délai de carence, une période de différé d’indemnisation entre en jeu. Cette période est calculée en fonction du pécule de vacances et de l’indemnité de licenciement supra-légale. Un vrai casse-tête de calcul, n’est-ce pas ? Cette période de différé ne peut toutefois pas dépasser 5 mois.
Et quand il s’agit de calculer les congés payés et les indemnités de licenciement, ça se complique un peu ! Le calcul suit une formule bien précise : salaire journalier de référence plus indemnités supra-légales divisé respectivement par 94,4.
Oh, mais attention aux limites ! Le report maximal autorisé est de 75 jours en cas de licenciement et de 150 jours civils dans les autres cas.
Quelle est la durée du versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi ?
Eh bien, c’est un peu comme une jonglerie temporelle avec différentes règles selon l’âge et les circonstances !
Pour les moins de 53 ans, la durée de versement de l’allocation dépend de leur affiliation au cours des 24 derniers mois et ne peut pas excéder deux ans.
Pour les personnes âgées de 53 ou 54 ans, la même durée de versement dépend de leur affiliation au cours des 36 derniers mois et ne peut pas excéder 2 ans et demi.
Quant aux sages de 55 ans et plus, la durée peut aller jusqu’à trois ans, selon la durée d’affiliation au cours des 36 derniers mois.
Et attention, voilà un numéro qui pourrait bien diviser les versements de l’ARE par deux ! Si le chômeur participe à un stage de formation pris en charge par l’État ou la région, les versements sont réduits de moitié.
La durée de versement est aussi modulée en fonction de la conjoncture économique ! Si le taux de chômage est inférieur à 9 %, ou si l’évolution trimestrielle est de +0,8 point, la durée est réduite de 25 %.
Qu’est ce qui peut entrainer l’arrêt du versement de l’ARE ?
Attention, voici les éléments qui pourraient mettre fin à cette aide précieuse pour les travailleurs indépendants !
Le versement de l’ARE peut être interrompu si vous déménagez à l’étranger, si vous reprenez une activité qui ne permet plus de bénéficier de l’ARE, si vous percevez une aide à la création d’entreprise ou une prestation partagée d’éducation de l’enfant, si vous signez un contrat de service civique, si vous prenez une retraite complète ou si vous atteignez l’âge limite d’activité.
Et attention, mes amis, toute fausse déclaration, quelle qu’elle soit, entraîne l’arrêt immédiat du versement de l’ARE. On ne badine pas avec les règles du jeu dans ce cirque administratif !
Souvenez-vous aussi que l’ARE est une aide temporaire, elle ne doit pas être considérée comme un revenu complémentaire permanent. C’est un coup de pouce sur la piste du freelance, mais il faut garder en tête que ça ne durera pas éternellement !
Et pour couronner le tout, certaines aides, comme l’ARCE, ne sont pas cumulables avec l’ARE.
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