Bienvenue chers lecteurs ! Aujourd’hui, nous allons explorer ensemble les subtilités des statuts d’Entreprise Individuelle (EI) et de micro-entreprise. Je sais que vous vous posez des questions, et c’est tout à fait normal ! Pas de panique, je suis là pour vous guider à travers ce dédale administratif.
Présentation de l’entreprise individuelle
Commençons par l’entreprise individuelle, ce statut qui a vu naître tant de rêves et d’histoires à succès. A quelles activités est-il adapté? Y a t-il de plafonds pour le chiffre d’affaires? Qu’en est-il de la tenue de comptabilités et du régime fiscal?
Pour quelles activités?
D’abord, en ce qui concerne les activités que vous pouvez exercer en tant qu’entreprise individuelle, laissez-moi vous dire que le champ de possibilités est vaste, très vaste ! Que vous souhaitiez vous lancer dans le commerce, l’artisanat, les services, les professions libérales ou même l’agriculture, vous pouvez opter pour l’entreprise individuelle.
Les plafonds
Il n’y en a pas ! Imaginez que vous êtes dans un ciel dégagé, sans aucune restriction. Vous êtes libre de voler aussi haut que vous le souhaitez, sans que personne ne vienne vous dire « stop ». Vous pouvez développer votre activité, attirer de nouveaux clients et réaliser des ventes sans vous soucier de dépasser un plafond préétabli.
Les comptabilités
Désolé de vous décevoir, mais il est obligatoire de tenir une comptabilité rigoureuse. Imaginez que la comptabilité est comme un fil d’Ariane qui vous guide à travers les méandres financiers de votre entreprise. C’est grâce à elle que vous pouvez garder le contrôle sur vos flux de trésorerie, vos dépenses et vos recettes. Elle vous permet de prendre des décisions éclairées et d’avoir une vision claire de la santé financière de votre activité.
Le régime fiscal de l’EI
L’entreprise individuelle, soumise au régime de l’impôt sur le revenu, offre une certaine flexibilité en matière d’imposition. Selon le tableau de comparaison disponible sur le site Le Coin des Entrepreneurs, les bénéfices réalisés par une entreprise individuelle sont intégrés dans la déclaration de revenus personnelle de l’entrepreneur.
Les taux d’imposition sont progressifs, ce qui signifie que plus les revenus augmentent, plus le taux d’imposition augmente également. Cela peut être avantageux pour les entrepreneurs dont les bénéfices restent relativement faibles et qui se situent dans les tranches d’imposition les plus basses. Ils peuvent ainsi bénéficier d’un taux d’imposition moins élevé par rapport à d’autres formes d’entreprise.
Présentation de la micro-entreprise
Ce statut qui a ouvert la voie à de nombreuses histoires à succès et à la concrétisation de nombreux rêves entrepreneuriaux. Quelles activités peuvent être exercées sous ce statut ? Existe-t-il des plafonds de chiffre d’affaires à respecter ? Et qu’en est-il de la tenue de comptabilité et du régime fiscal qui s’appliquent à la micro-entreprise ?
Pour quelles activités?
La bonne nouvelle pour vous est que la plupart des activités peuvent être exercées sous ce statut. Cependant, il y a quelques exceptions à garder à l’esprit. Les activités considérées comme « interdites » pour une micro-entreprise sont principalement les activités agricoles, immobilières, les professions libérales réglementées et les activités artistiques spécifiques.
Les plafonds
La micro-entreprise est soumise à des plafonds à ne pas dépasser. Pour les activités de négoce, le plafond est fixé à 188 700 €, tandis que pour les prestations de services, il est de 77 700 €. C’est comme si vous deviez maintenir votre équilibre entre ces deux limites pour rester dans les règles.
Les comptabilités
Vous serez heureux d’apprendre que contrairement à d’autres formes d’entreprise, la tenue d’une comptabilité n’est pas obligatoire pour une micro-entreprise. Bien sûr, cela ne signifie pas que vous pouvez négliger complètement la gestion de vos finances. Il est important de garder une trace de vos revenus et de vos dépenses, de conserver vos factures et vos relevés bancaires pour des raisons fiscales et pour votre propre suivi financier.
Le régime fiscal de la micro entreprise
La micro-entreprise, quant à elle, bénéficie d’un régime fiscal spécifique, appelé régime micro-fiscal, comme indiqué dans le tableau de comparaison. Sous ce régime, les bénéfices de la micro-entreprise sont soumis à un prélèvement forfaitaire, également connu sous le nom de « régime micro-BIC » pour les activités commerciales et artisanales, ou « régime micro-BNC » pour les activités libérales.
Le prélèvement est calculé en appliquant un pourcentage fixe au chiffre d’affaires réalisé. Cela offre une simplification administrative et fiscale pour les entrepreneurs, car ils n’ont pas à tenir une comptabilité complexe et à calculer leurs charges précisément. Cependant, il convient de noter que ce régime peut ne pas être avantageux pour les entreprises réalisant des bénéfices élevés, car le prélèvement forfaitaire peut être supérieur à l’imposition réelle sur les bénéfices. Dans ce cas, une autre forme d’entreprise ou un régime d’imposition différent peut être plus approprié.
Que choisir entre EI et micro entreprise?
Maintenant que nous avons exploré les différences entre l’entreprise individuelle (EI) et la micro-entreprise, vous vous demandez certainement : quel statut choisir ? Eh bien, il n’y a pas de réponse unique à cette question. Chaque entrepreneur doit prendre en compte ses propres objectifs, activités et aspirations pour faire le choix qui lui convient le mieux.
Si vous recherchez une grande flexibilité dans votre activité, avec la possibilité d’exercer une variété d’activités, l’entreprise individuelle peut être un bon choix. Elle offre une plus grande liberté dans le choix des activités et permet également de dépasser les plafonds de chiffre d’affaires. De plus, l’entreprise individuelle offre une plus grande souplesse en matière de déduction des charges.
D’un autre côté, si vous souhaitez bénéficier d’une simplicité administrative et fiscale, la micro-entreprise peut être une option intéressante. Elle vous permet de profiter d’un régime fiscal et social simplifié, sans avoir à tenir une comptabilité complexe. Cependant, vous devez garder à l’esprit les plafonds de chiffre d’affaires et évaluer si votre activité peut s’inscrire dans ces limites.
Il est important de prendre en compte vos objectifs à court et à long terme, vos préférences en matière de gestion administrative et fiscale, ainsi que les spécificités de votre activité. N’hésitez pas à consulter un professionnel compétent, tel qu’un expert-comptable, qui pourra vous guider et vous donner des conseils personnalisés en fonction de votre situation.
A lire aussi : Quel statut juridique choisir pour devenir freelance ?
Création d’une entreprise individuelle et d’une micro entreprise
Entreprise individuelle | Micro Entreprise | |
Organisme | Guichet-entreprises.fr | Guichet-entreprises.fr ou Autoentrepreneur.urssaf.fr |
Immatriculation | Registre du commerce et des sociétés pour les commerçants Répertoire des métiers pour les artisans | Registre du commerce et des sociétés pour les commerçants Répertoire des métiers pour les artisans |
Tarifs | 90€ pour les artisans 25€ pour les entrepreneurs exerçant des activités commerciales | Gratuit |
Dossier à fournir | Justificatifs d’identité Justificatifs d’adresse Attestation de non-condamnation /filiation) Déclaration de début d’activité | Justificatifs d’identité Justificatifs d’adresse Attestation de non-condamnation /filiation) Déclaration de début d’activité |