Aujourd’hui, nous allons parler des délais de paiement. Ah, le délicat équilibre entre fournir un travail exceptionnel et attendre patiemment que nos précieuses factures soient enfin honorées ! Imaginez-vous en train de jongler avec la prospection, les idées et les projets, tout en gardant un œil vigilant sur le calendrier.
Mais rassurez-vous, car dans ce guide, nous allons lever le voile sur les mystères entourant les délais de paiement à renseigner sur ses factures. Nous vous donnerons toutes les clés pour éviter les maux de tête et faire prospérer votre activité freelance.
Le délai de paiement, définition
Le délai de paiement est tout simplement l’accord entre vous, le prestataire talentueux freelance, et votre client, celui qui a besoin de vos services, pour définir quand le paiement doit être effectué en échange de vos prestations. Imaginez-le comme le tempo d’une danse : il rythme vos transactions et harmonise vos échanges financiers.
N’oubliez pas que la facturation est encadrée par la loi. Par défaut, si vous ne spécifiez pas de délai, c’est comme si la mélodie par défaut était jouée, et elle résonne sur 30 jours à partir de la date d’exécution ou de réception. Pas de quoi faire un pas de danse endiablé, mais c’est une base solide si vous débutez dans le domaine.
Sachez que le délai de paiement doit être mentionné sur toutes vos pièces administratives. Il doit être visible sur les contrats commerciaux, les factures et même les CGV. C’est une règle du jeu qu’il faut respecter pour éviter les désaccords.
Gardez à l’esprit que le délai choisi a un impact direct sur votre trésorerie. Plus il est long, plus vous devrez fournir d’effort pour gérer vos finances et maintenir l’équilibre. Cela demande une gestion prudente de votre trésorerie.
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Les différents types de délais de paiement ?
Lorsque vous vendez vos services en tant que freelance, il est essentiel de savoir quels sont ces différents types de délais pour mieux jongler avec votre trésorerie.
Comptant
Commençons par le plus rapide, le paiement comptant, c’est comme si votre client sortait son porte-monnaie dès qu’il reçoit la facture. Pas de chichis, pas de délai, l’argent arrive directement dans votre escarcelle.
Le paiement à réception
Dans cette formule, vous accordez un petit sursis à votre client en lui donnant une semaine pour régler la facture à partir de la date d’expédition ou de réalisation du service. Comme une petite touche de suspense, on attend patiemment que la monnaie tombe dans la tirelire.
Par défaut
Si vous n’avez pas précisé de délai sur votre facture, pas de panique, le délai par défaut entre en scène. Selon l’article L441-10 du Code de commerce, ce délai est de 30 jours après la réception des marchandises ou la réalisation du service. Une sorte de cadence classique, qui fonctionne bien pour beaucoup de situations.
Paiement avec délai négocié
Et si on mettait un peu de piment dans tout ça ? Avec le délai négocié, c’est comme si vous discutiez avec votre client autour d’une bonne table pour convenir d’un délai supérieur aux 30 jours légaux. Vous pouvez aller jusqu’à 60 jours après la réalisation du service ou la livraison des produits, ou bien opter pour un paiement dans les 45 jours suivant la fin du mois d’émission de la facture. Flexibilité et accord à l’amiable, voilà les maîtres mots.
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Quels délais de paiement entre professionnels et particuliers ?
Vous avez raison de vous interroger sur ce point, car les délais peuvent varier selon que vous travaillez avec un professionnel ou un particulier. Alors, voici quelques astuces à garder dans votre poche.
Entre professionnels
Lorsque vous adressez une facture à un autre professionnel, il est essentiel de connaître les règles imposées par la loi en matière de délais de paiement.
En règle générale, le délai de paiement entre professionnels est fixé à 30 jours à partir de l’exécution de la prestation. Un petit compte à rebours avant que le paiement soit dû.
Mais attention, il est tout à fait possible d’étendre ce délai standard à 60 jours à partir de la facturation ou à 45 jours fin de mois. Vous avez ainsi plus de marge pour jongler avec vos finances.
En parlant de jonglage, il existe deux méthodes de calcul pour les délais de 45 jours à compter de la fin du mois. Vous pouvez ajouter simplement 45 jours à la fin du mois d’émission de la facture, ou bien ajouter 45 jours à la date d’émission de la facture, avec une date limite à la fin du mois où expirent ces 45 jours. À vous de choisir celle qui vous convient le mieux !
Pour un particulier
Lorsqu’il s’agit de facturer un particulier, il est important de savoir que les règles diffèrent légèrement de celles régissant les transactions entre entreprises. En effet, contrairement aux sociétés, les particuliers ne sont pas soumis à une réglementation spécifique en matière de délais de paiement.
Vous avez la liberté de convenir avec votre client particulier des modalités de paiement qui conviennent le mieux à chaque situation. Pas de contrainte, pas de rythme imposé, vous pouvez adapter le pas de danse à vos besoins et aux préférences de votre client.
Si vous préférez jouer la carte de la confiance, il est courant de demander un paiement à la livraison ou lors de la réalisation de la prestation. Tel un tango en duo, vous avancez ensemble dans cette aventure financière.
Et les options ne s’arrêtent pas là ! Vous pouvez également envisager des paiements échelonnés en plusieurs fois, pour rendre la facture plus douce à avaler. Ou encore, demander un acompte avant la livraison, histoire de partir sur de bonnes bases.
En fin de compte, ce qui importe le plus, c’est de trouver une forme de collaboration qui convienne à toutes les parties impliquées.
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Que se passe-t-il en cas de non respect du délai de paiement convenu ?
Entre nous, dans le monde du freelancing et des affaires, il arrive parfois que certains clients jouent les retardataires pour régler leurs factures. Eh oui, c’est comme si on dansait sur une piste mouvante, et certains oublient de suivre le rythme ! Pour éviter ces petits contretemps, il est fréquent d’inclure des mesures dissuasives dans nos contrats, afin de favoriser le respect des échéances.
L’une de ces astuces est l’utilisation des pénalités de retard. Elles entrent en scène dès que le délai de paiement est dépassé. Le taux de ces pénalités est généralement indiqué dans nos Conditions Générales de Vente (CGV), mais si cette information manque, nous avons un taux légal tout prêt, prévu par la Banque Centrale Européenne, et hop, on ajoute 10 points pour corser un peu le tout !
Le taux d’intérêt pour le retard est calculé chaque jour entre la date de paiement de la facture et celle d’échéance prévue initialement. Et attention, les pénalités doivent être ajoutées au montant TTC de la facture en retard, histoire de faire danser les chiffres en notre faveur !
Ah, mais ce n’est pas tout, car il y a aussi une petite récompense pour ceux qui s’efforcent de danser correctement. Si un client traîne trop des pieds, une indemnité forfaitaire de recouvrement de 40 € peut lui être facturée, même s’il a payé partiellement ou que le retard est court. Mais bien sûr, pour certains clients qui dansent bien à nos côtés, nous pouvons être sympas et faire un geste commercial, en leur épargnant cette indemnité.
Et pour ceux qui ne respectent vraiment pas le rythme, la loi est là pour y mettre de l’ordre ! Si le délai de paiement est souvent bafoué, des amendes administratives sont prévues, et elles ne plaisantent pas. On parle ici de montants allant jusqu’à 75 000 € à 150 000 € pour les personnes physiques, et carrément de 2 M à 4 M d’euros pour les personnes morales. C’est sûr que cela incite tout un chacun à respecter les échéances !